Rêve
Rêve
Cela n’était qu’un rêve
Fruit aléatoire de mes synapses rêveuses,
Connexions hasardeuses de neurones endormis,
Bribes de souvenirs qui passent devant mes yeux,
Tandis que Morphée dans ses bras puissants m’emporte.
Cela n’était qu’un rêve
Résultat de mon imaginaire débridé,
Par le poids du sommeil qui sur moi s’est posé,
Un songe produit par les arcanes oubliés,
Qui au creux de mon être fabriquent des visions.
Cela n’était qu’un rêve
Semblable à tous les songes, sans logique aucune,
Images sans rapport les unes avec les autres
Eclairs de souvenirs dont la trame est ôtée,
Etrange paradoxe dans un corps assoupi.
Cela n’était qu’un rêve
Sans doute dépourvu de signification,
Mais où abondent les symboles ésotériques,
Où l’esprit se perd dans de tortueux méandres,
Créés par ce labyrinthique monde onirique.
Cela n’était qu’un rêve
Ephémère comme une volute de fumée,
Fragile comme un signe tracé dans la poussière,
Etrange hiéroglyphe écrit dans les nuées,
Dans les confins brumeux si proches du néant.
Cela n’était qu’un rêve
J’y ai cru pendant un instant d’éternité,
Mais les illusions finissent par s’estomper,
Nous laissant nus devant la froide réalité,
J’ai cru – pardonne-moi ! – que tu pouvais m’aimer.
Mais ce n’était qu’un rêve.
Harmonie
Encore un de mes vieux poèmes... de 2004, il me semble. Je n'écrivais pratiquement jamais en vers libres à cette époque. J'étais très touchée par l'alexandrinite dont souffrait hier Julien.