Les roses
Les roses
Dans le ciel, les fins voiles nacrés de l’aurore
Dans le ciel, les fins voiles nacrés de l’aurore
Brillent, chatoyants parfois rosés et souvent d’or
Eclaboussant de leur douce lumière ; les roses
Toujours fermées, en boutons, pas encore écloses.
Bientôt les bourgeons, faibles cocons, s’ouvriront
Et, telles des chrysalides, les fleurs parfumeront
De leurs entêtants, exquis et suaves parfums
Le jardin et la véranda où je me tiens.
Leurs pétales aux magnifiques tons pastel
Formeront un tapis aux couleurs de l’arc-en-ciel
Qui ondulera comme les vagues de la mer.
Mais les plus jolies fleurs sont toujours éphémères.
Avant que ne souffle l’obsédant vent de l’automne
Et que les feuilles des arbres ne prennent des teintes mornes
Laissez vos féeriques corolles déployées
Avant qu’elles ne fanent dans la chaleur de l’été
Seules les plus solides d’entre vous, fragiles fleurs
Pourront peut-être résister aux premières froideurs
Même si le gel immortalise vos beautés
Vous vous éparpillerez dans les blanches allées.
La froide neige immaculée de l’hiver,
Vous verra racornir, frêles roses trémières ;
Mais aujourd’hui, jeunes pousses encore ignorantes
Du lourd destin qui vous échoît ; restez vivantes !
Harmonie,
Février 2003,
Peut-être bien mon premier "vrai"poème, pour un travail scolaire...
Harmonie,
Février 2003,
Peut-être bien mon premier "vrai"poème, pour un travail scolaire...