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poesies que j'aime...

Verne, Le génie

Le génie Comme un pur stalactite, oeuvre de la nature, Le génie incompris apparaît à nos yeux. Il est là, dans l'endroit où l'ont placé les Cieux, Et d'eux seuls, il reçoit sa vie et sa structure. Jamais la main de l'homme assez audacieuse Ne le pourra...

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Elskamp, le déboire

Le déboire Puis c'est l'heure et du temps qui passent Un jour qui part, un jour qui vient, Pour à tout faire de la place Même à la peine ou au chagrin, Et yeux déjà qui portent larmes Pour le déboire qu'on attend, Et fierté ici qui désarme Lors plaie...

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Verlaine, Green

Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. J'arrive tout couvert encore de rosée...

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Nerval, Stances élégiaques

Stances élégiaques Ce ruisseau, dont l'onde tremblante Réfléchit la clarté des cieux, Paraît dans sa course brillante Étinceler de mille feux ; Tandis qu'au fond du lit paisible, Où, par une pente insensible, Lentement s'écoulent ses flots, Il entraîne...

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Baudelaire, les Ténèbres

Les Ténèbres Dans les caveaux d'insondable tristesse Où le Destin m'a déjà relégué ; Où jamais n'entre un rayon rose et gai ; Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse, Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur Condamne à peindre, hélas ! sur les ténèbres...

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Baudelaire, Les Sept vieillards

Les Sept vieillards A Victor Hugo Fourmillante cité, cité pleine de rêves, Où le spectre en plein jour raccroche le passant ! Les mystères partout coulent comme des sèves Dans les canaux étroits du colosse puissant. Un matin, cependant que dans la triste...

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Baudelaire, Remord posthume

Remord posthume Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes...

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Baudelaire, Semper eadem

Semper eadem " D'où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange, Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? " - Quand notre coeur a fait une fois sa vendange, Vivre est un mal. C'est un secret de tous connu, Une douleur très simple et non mystérieuse,...

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Baudelaire, Sonnet d'Automne

Sonnet d'Automne Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal : " Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ? " - Sois charmante et tais-toi ! Mon coeur, que tout irrite, Excepté la candeur de l'antique animal, Ne veut pas te montrer son secret...

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Baudelaire, Une Charogne

Une charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une...

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